Retour en chantier pour Gitana 11
Le 16 avril dernier, alors que Yann Guichard effectuait une session d’entraînement en solitaire au large, le maxi-trimaran Gitana 11 a connu une avarie de flotteurs. Afin de ne prendre aucun risque et compte tenu des conditions ventées qui régnaient alors sur la zone, il avait été décidé de faire escale à Dingle (Irlande) – le port le plus proche au moment des faits - pour réparer provisoirement et regagner dans les meilleurs délais la base technique du Gitana Team. De retour à la Trinité-sur-Mer lundi 26 avril, le dernier-né des Gitana a depuis regagné les hangars techniques de Saint-Philibert pour un chantier de réparation puis de consolidation guidé par la prudence. L’équipe en profitera également pour anticiper l’entretien courant initialement prévu durant l’été.
Le 16 avril dernier, alors que Yann Guichard effectuait une session d’entraînement en solitaire au large, le maxi-trimaran Gitana 11 a connu une avarie de flotteurs. Afin de ne prendre aucun risque et compte tenu des conditions ventées qui régnaient alors sur la zone, il avait été décidé de faire escale à Dingle (Irlande) – le port le plus proche au moment des faits - pour réparer provisoirement et regagner dans les meilleurs délais la base technique du Gitana Team. De retour à la Trinité-sur-Mer lundi 26 avril, le dernier-né des Gitana a depuis regagné les hangars techniques de Saint-Philibert pour un chantier de réparation puis de consolidation guidé par la prudence. L’équipe en profitera également pour anticiper l’entretien courant initialement prévu durant l’été.
 
Après une escale technique à Dingle, Yann Guichard avait pu reprendre la mer et regagner en solitaire le port d’attache de Gitana 11. Sitôt le maxi-trimaran de 77 pieds amarré au môle Loic Caradec de la Trinité-sur-Mer, l’équipe technique, dirigée par William Fabulet, avait organisé sa sortie de l’eau. « Notre programme de mise au point et de navigations 2010 a été pensé pour  que Gitana 11 soit à l’eau tôt dans la saison. Le but était notamment d’éprouver la plateforme dans des conditions de vent variées, ce que nous n’avions pu totalement réaliser à l’automne 2009 faute d’opportunités météos. Les conditions rencontrées mi-avril, lors de ma sortie solo, ont été particulièrement éprouvantes pour le bateau, avec notamment une mer croisée et courte » expliquait Yann Guichard avant de préciser : « A cette occasion, les nouveaux flotteurs de Gitana 11 ont révélé une faiblesse en amont du bras de liaison avant. Ces observations nous incitent à renforcer cette zone.»
Aujourd’hui, les discussions s’enchaînent entre les différents intervenants techniques du projet, à savoir le bureau d’études du Gitana Team, le cabinet d’architecture navale VPLP et la société HDS, spécialisée dans le calcul de structure.
 
« Suite aux faiblesses détectées sur les flotteurs, l’équipe technique va appliquer le principe de précaution et procéder à l’inspection de l’ensemble des coques. Rien ne peut et ne doit être laissé au hasard et ces opérations nécessitent que Gitana 11 retourne en chantier » confiait Cyril Dardashti, le team manager de l’écurie de course du Baron Benjamin de Rothschild.
 

A l’image de l’automobile, la voile de compétition – et qui plus est sur ces multicoques océaniques – est un sport mécanique. La mise au point des prototypes réclame de nombreux ajustements. Ces aléas techniques permettent néanmoins d’avancer et de perfectionner les machines pour en obtenir toute leur quintessence. Cela fait partie des règles du jeu ! A six mois du départ de la mythique transatlantique entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre, les hommes du Gitana Team poursuivent le perfectionnement du maxi-trimaran Gitana 11 pour permettre au tenant du titre d’être fin prêt à relever son défi fin octobre. 

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