Pour une transat étoilée
A bord du Multi70 Edmond de Rothschild tout est histoire de réglages : réglage des voiles, des appendices, réglage du pilote automatique mais aussi réglage du skipper. Pour Sébastien Josse, point de palan ou de bout à ajuster mais une alimentation équilibrée et nutritive qui se doit d’être pratique et réconfortante. Grâce à la complicité et au talent de Julien Gatillon - le chef étoilé du 1920 (Domaine du Mont d’Arbois, Megève), le skipper du Gitana Team s’offrira une transat étoilée.

Risotto aux girolles, poitrine de volaille farcie aux oignons, blanquette de veau, saumon mariné, soupes de légumes, riz au lait, cakes aux fruits secs... Nous sommes très loin des plats lyophilisés, entendez par là de la nourriture déshydratée et réduite en poudre, qu’embarquent habituellement les marins sur les transatlantiques et autres tours du monde.

Equipé d’un simple réchaud et d’une bouilloire, Sébastien Josse n’a ni les ustensiles ni le temps pour se lancer dans de la grande cuisine à bord du Multi70 Edmond de Rothschild. Afin de prendre la mesure de ce qui attend Sébastien Josse et d’imaginer des plats adaptés aux conditions de vie que lui impose sa monture tout autant que le rythme de la course, Julien Gatillon a troqué sa toque pour enfiler bottes et ciré le temps d’une journée de navigation au large de Lorient. De cette sortie sont nés les plats cuisinés par le chef du 1920 et sa brigade qui s’apprêtent à traverser l’Atlantique. Imaginés et confectionnés sur les hauteurs de la station megèvanne, à l’image des mets qu’il présente dans le restaurant étoilé du Chalet du Mont d’Arbois, les plats sont spécialement conditionnés - sous vide - au plus près de la date de départ de Saint-Malo pour offrir à Sébastien une conservation de quelques jours malgré l’absence de réfrigérateur à bord.

En mer, le skipper d’Edmond de Rothschild consomme environ 4 000 calories par jour, soit le double de la consommation quotidienne moyenne d’un adulte. Cet important besoin nutritif compense les efforts physiques de ce sportif de haut niveau ainsi qu’une multitude de petits détails énergivores comme la lutte permanente contre le déséquilibre lié aux mouvements du bateau, un sommeil écourté et souvent de mauvaise qualité ou encore le mal de mer qui peut survenir les premiers jours.  Nécessité vitale et paramètre sportif, les repas sont aussi l’occasion de prendre une pause bien méritée et de souffler quelques minutes : « En course, je n’ai pas de rythme de repas à proprement dit mais je dois avoir une alimentation régulière et riche en
calories pour pouvoir répondre aux efforts physiques que réclament la conduite d’un trimaran commeEdmond de Rothschild.Ce n’est pas toujours facile ni même agréable de s’alimenter,
notamment lorsque la mer est très formée, mais c’est essentiel pourla performance. Il s’agit alors plus d’un besoin. Donc c’est une chance de pouvoir embarquer des plats comme ceux cuisinés par Julien Gatillon carle plaisir de vraies saveurs m’offrira quelques moments de répit importants durant la course» confiait Sébastien Josse. 

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