Conditions météorologiques éprouvantes
Au près depuis plus de 36 heures dans des alizés de secteur Est à Nord-Est qui se renforcent au fil des heures pour dépasser parfois les trente nœuds, Loïck Peyron mène toujours la danse dans la Transat BtoB, course de qualification pour le Vendée Globe qui rallie Salvador de Bahia à Port Laforêt.

Dans une mer très formée, la navigation heurtée  de ces derniers jours qui promet de se prolonger encore dans les 48 heures à venir n'épargne ni les marins, ni les bateaux. L'objectif de chacun : faire le dos rond, réduire la voilure, préserver le bateau et si le vacarme assourdissant le permet, dormir quelques instants pour tenter de  retrouver sa vigilance et sa lucidité.

Toujours en tête de la course, Loïck Peyron qui a veillé attentivement pendant un temps sur ses concurrents de droite, se concentre désormais essentiellement sur ses poursuivants de gauche qui montent et en particulier sur Marc Guillemot le skipper de Safran.

Joint au téléphone, Loïck Peyron nous parle de cette navigation rude et très chaotique. « Ca demande énormément de boulot. Le bateau cogne très fort et j'essaie de le préserver au maximum. Il faut être d'une vigilance extrême de chaque instant, surveiller le moindre bout qui traîne et qui pourrait constituer un danger et j'ai beaucoup de mal à dormir même sous pilote automatique, tellement ça tape et tellement ça résonne. Paradoxalement le but est de contenir l'allure pour faire face au mieux à ces conditions sèvères. Mais tout va bien, pour l'instant ça avance et je réussis à contrôler mes petits camarades… »

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