L'intervention consistait à enlever le morceau de foil encore coincé dans le flotteur et à le remplacer par le foil de rechange. Olivier Wroczynski, William Fabulet et Sébastien Thetiot n'ont pas chômé… ils attendaient le bateau, prêts à intervenir au plus vite. Une logistique parfaite qui a permis à Gitana 11 de redécoller à 17h15 de Gran Canaria avec un peu plus de 100 milles de retard sur l'actuel leader de la flotte ORMA, Franck Cammas.
Lionel Lemonchois, skipper de Gitana 11, à 17h00 : « Le foil est changé, nous repartons d'ici 20 mn. Tout s'est bien passé, aucune complication. L'équipe technique a assuré. On se croirait dans un paddock de Formule 1, à ceci près qu'on est au milieu de l'océan et qu'ils ont dû être très réactifs puisque hier soir encore c'est à Madère, et non à Gran Canaria, que nous étions censés nous arrêter. L'objectif est maintenant de rattraper notre retard sur la tête de la flotte avec un bateau qui a retrouvé tout son potentiel ! Nous sommes motivés et plus que jamais dans la course ! »
Ces escales techniques sont autorisées par le règlement de la course et les coureurs ne sont pas pénalisés en plus de l'arrêt en lui-même. Le comité de course doit toutefois être tenu informé de la décision du bateau et doit avoir auparavant donné son accord, ce qui est fait.
La météo à venir par Sylvain Mondon (Météo France), routeur de Gitana 11
« L'idée est de redémarrer le plus vite possible en attrapant, dans les heures qui suivent le départ de Gran Canaria, le flux d'alizé qui démarre dans le Sud de l'archipel. Le bateau tirera des bords de portants en s'efforçant de rester dans les zones les plus ventées. Après ce stop, le bateau a environ 6 heures de retard sur Groupama, c'est à peu près ce qu'on avait prévu. Il reste deux tiers de la course à effectuer, le match redémarre ! »