Le bon tempo à Cabo Verde
Après cinq jours de course, la flotte des maxi-trimarans s’échappe enfin vers le Sud à hautes vitesses : une libération pour le duo Charles Caudrelier / Erwan Israël et leurs concurrents actuellement en course sur la Transat Jacques Vabre, après avoir dû batailler des heures au passage de Madère, englués dans une dorsale anticyclonique.
Le co-skipper du Maxi Edmond de Rothschild, qui rappelons-le vit ici sa première transatlantique en double en ULTIM revenait sur ces quelques milles éprouvants pour les nerfs : "La traversée de Madère, c’était une situation assez stressante car très peu de vent et un dévent à gérer. Il y avait plusieurs options, l’une d’entre elles était de passer au vent comme l’a fait Banque Populaire, ça voulait dire se décaler dans le nord et faire des virements, ou les autres c’était de passer dessous. Nous avons choisi, avec SVR, de passer sous le vent avec un peu de distance et on n’a pas trop subi de dévent donc de ce point de vue là c’est bien, mais en revanche c’est Banque Populaire avec son option entre les îles qui en profite le plus… »

Le plaisir de la régate au contact
Cette 16e édition de la Transat Jacques Vabre – Normandie Le Havre ne manque définitivement pas de sel ! Depuis le départ, dimanche dernier à 13h05, les hommes du Maxi Edmond de Rothschild ont pu passer en revue toute la garde-robe décorée des puissants guerriers de l’artiste Cleon Peterson. Du près, avec un ou deux ris, au vent de travers et actuellement au portant, la course qui se joue actuellement sur l’Atlantique est de toute beauté par sa diversité et son intensité.
