En attendant Cape Town
Au pointage de 12h ce mercredi 20 novembre, le Maxi Edmond de Rothschild pointait ses étraves à moins de 200 milles de Robben Island, deuxième marque de parcours officielle de la Brest Atlantiques, située à 7km au large de la ville du Cap. Ralentis ce matin par le passage d'une dorsale anticyclonique, Charles Caudrelier et Franck Cammas avaient depuis retrouvé une vitesse supérieure à 20 noeuds. ls sont attendus au large de Table Mountain en début de soirée.
=>VIDEO DU JOUR 

Bye bye les quarantièmes !

Durant deux jours, Franck Cammas et Charles Caudrelier ont enchaîné les empannages pour exploiter le couloir de vent au Sud de l’anticyclone de Sainte-Hélène et en bordure de la zone d’exclusion des glaces imposée par les organisateurs pour des questions de sécurité. Face caméra les skippers du Maxi Edmond de Rothschild reviennent sur le casse-tête météo de ces derniers jours. Mais, ce mercredi matin, le contournement anticyclonique est derrière eux et Gitana 17 a pu enfin mettre cap au Nord-Est en direction de la prochaine marque de parcours de Cape Town, en Afrique du Sud.

 

Message du bord de Yann Riou 

Route vers Le Cap, cap vers le nord ! 
Depuis le début de la nuit, nous avons arrêté de tricoter le long de la zone de glaces, et nous faisons route vers Le Cap. C’est-à-dire vers le nord. C’est aussi la première fois que l’on se rapproche de Brest, à l’exception de quelques bords marginaux pour être tout à fait exact. Nous quittons les quarantièmes, qui n’ont pas été spécialement rugissants cette fois-ci. Pour tout dire, le décor était assez semblable à ce que l’on peut trouver au large de Lorient à la même période. À l’exception de quelques albatros... Ces fameux albatros ! Parlons-en justement. Avant d’arriver à Gough Island, Franck me dit :« On ne va pas tarder à voir des albatros »Deux heures après, à la tombée de la nuit, j’en aperçois un ! On sent le mec qui connait bien le quartier... Je me précipite vers mon appareil photo. Trop tard, trop loin, trop nuit. Depuis, je fais des quarts. Je guette l’animal, caméra au poing, prêt à déclencher. J’en ai bien aperçu un ou deux. Mais trop tard, trop loin, trop nuit. Ce matin, on est officiellement sorti des quarantièmes. Occupé à enlever des couches de polaire, je jette un œil sur le pont. Cette fois-ci, il n’était pas trop loin. Mais mon appareil photo était en train de charger en bas, à l’intérieur de la coque centrale, là où il fait trop nuit. Le temps d’aller le chercher, bien évidemment, c’était trop tard. J’ai fini d’enlever ma deuxième couche de polaire. On entre dans la dorsale. Ce soir, on enroule Robben Island, on passe devant Le Cap et on fait route vers la maison!

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