
Si Gitana 17, qui sera bientôt dévoilé sous ses nouvelles couleurs, restera indissociable de ses grandes victoires comme la Route du Rhum ou encore l’Arkea Ultim Challenge, il le sera tout autant des tracés guerriers de Cleon Peterson qui composaient son plan de voilure et de la sirène imaginée par l’artiste américain telle une figure de proue. Cette œuvre monumentale, la première œuvre hors-les-murs du Palais de Tokyo à prendre le large, a non seulement sublimé le bijou technologique mais lui a donné une identité singulière.
L’aventure de Gitana 17, son succès et sa place au sein du Lasco Project, le programme du Palais de Tokyo dédié aux arts urbains, a scellé une forte complicité entre Edmond de Rothschild et l’institution. Cette nouvelle saison d’accompagnement d’Edmond de Rothschild et la reconduction d’un nouveau projet d’envergure avec la signature artistique de Gitana 18 reflète une conviction forte d’Ariane de Rothschild : la création est un territoire d’exploration, un vecteur d’émotions et un espace de dialogue entre disciplines et époques. Soutenir des talents contemporains dans des projets ambitieux et hors norme a toujours été une volonté affirmée d’Edmond de Rothschild, une signature des valeurs de la Maison.
Une nouvelle identité, une ambition affirmée
Gitana 18 dévoile enfin sa silhouette et se pare d’une œuvre signée des frères Quistrebert. Près de 2 000 m2 de surface peinte sur les coques et les voiles : une fresque d’apparence minimaliste mais à la complexité́ hypnotisante, composée point à point comme un tatouage protecteur incrusté dans la peau du carbone.
Cinq visages, inspirés par Ariane de Rothschild et ses quatre filles – Noémie, Alice, Ève et Olivia - surgissent des flots, sculptés en clair- obscur. Une esthétique quasi-abstraite, aux dégradés vaporeux, pensée pour épouser les courbes du vent et des forces. Plus qu’une peinture : une mythologie cinétique. Le bleu et le jaune, couleurs emblématiques des Gitana depuis des décennies, fusionnent avec le noir du carbone et des matières brutes privilégiées pour des questions de poids, permettant de conjuguer la beauté et la performance. Une œuvre vivante, activée par les éléments. Une signature artistique pour un maxi-trimaran 100% pensé pour voler.

Ils ont dit :
Ariane de Rothschild, CEO d’Edmond de Rothschild, armatrice des Gitana
« Depuis près de 150 ans, chaque bateau de la saga Gitana raconte une histoire singulière. Il y a longtemps que je souhaitais inviter un artiste contemporain à s’exprimer sur l’un de nos multicoques. Mon ambition allait au-delà d’un geste esthétique : je voulais provoquer une rencontre entre des mondes.
Avec Gitana 17, ce projet a pris vie. Nous avons franchi un cap technologique et ouvert un nouveau champ artistique avec l’œuvre de Cleon Peterson.
Lorsque j’ai décidé de relancer un grand trimaran, le Gitana 18, poursuivre la collaboration avec le Palais de Tokyo s’est imposé naturellement. Avec la complicité d’Hugo Vitrani, le choix des Frères Quistrebert a été une évidence. Leur langage pictural m’avait profondément marquée dès 2016, lors d’une installation qui explorait la vibration de la lumière dans la peinture puis quelques années plus tard au coeur du chai du château de Malengin, où ils signaient des œuvres sculpturales nommées Vortex, faisant écho aux amphores de la Cuvée Ève.
Pour le Maxi Edmond de Rothschild, ils ont imaginé une vague en expansion, faite d’ondes et de visages. Une vague qui, comme un écho intime, révèle les traits de mes filles, à qui je dédie ce nouveau bateau. »
Guillaume Désanges, Président du Palais de Tokyo
« Je suis très heureux de voir cette aventure qui nous est chère se poursuivre et se renouveler aujourd’hui, 8 ans plus tard. Je suis convaincu que l’art doit se faire et se vivre en partout, pour toutes et tous, dans l’institution aussi au-delà.
C’est là notre mission : présenter la création la plus contemporaine et la plus audacieuse au plus grand nombre. Le Palais de Tokyo est une institution en perpétuel mouvement : ouverte sur les pratiques émergentes, connectée à ce qui bouge, ce qui se transforme, ce qui invente. Et je suis convaincu que l’art ne doit pas seulement se montrer dans des lieux clos, mais aussi se déployer là où on ne l’attend pas : sur les murs, dans la rue, et – pourquoi pas – sur les coques des bateaux qui traversent les océans. Et quel plus bel écrin pour cela qu’un géant des mers fendant les océans et les mondes pour mieux les relier ? Je remercie très chaleureusement Ariane de Rothschild et ses équipes de nous embarquer une nouvelle fois dans l’aventure Gitana, avec ce nouveau Maxi Edmond de Rothschild, et d’accompagner le déploiement de nos ambitions artistiques. »