Dans un système météo différent
Charles Caudrelier et Erwan Israël ont dû prendre leur mal en patience hier pour s’extirper d’une zone de hautes pressions aux abords de la zone interdite à la navigation le long des côtes nord brésiliennes. Le Pot-au-Noir bien que moins actif habituellement sur cette partie, s’est regonflé devant les étraves du maxi-trimaran aux cinq flèches, obligeant ainsi le duo à multiplier les empannages pour rester dans une veine de vent. A l’inverse, le timing de passage du duo de tête de la Transat Jacques Vabre lui avait permis de faire quasiment route directe à plus de 1 500 milles de l’arrivée. Une météo et un tracé de fin de course qui expliquent en grande partie l’écart qu’il y aura à l’arrivée.
ETA, mardi 14 fin de journée
Tandis que le Maxi Edmond de Rothschild naviguait ce matin au portant dans un alizé de Nord-Est enfin retrouvé, Erwan Israël prenait du temps lors de son quart sur le pont pour nous transmettre quelques images et féliciter l’équipage vainqueur et son dauphin, arrivés dans la nuit : « Nos petits copains Banque Populaire et SVR sont arrivés dans la nuit. Un immense coup de chapeau à Armel et Sébastien. Ils étaient absolument intouchables sur cette course. Félicitations à toute l’équipe aussi. Et Bravo aussi à Tom et François qui ont fait une course extraordinaire aussi. Ils n’ont pas réussi à tenir le rythme mais en tous cas c’était un beau duel. Quant à nous, nous venons de sortir du Pot-au-Noir. On est au portant route vers la Martinique. On cravache pour rester devant Sodebo. Je pense que l’on doit avoir quelque chose comme 300 milles d’avance. Je pense que l’on arrivera d’ici 36 heures. »
